La pénurie de main d’œuvre au Québec

Cette phrase est sur les lèvres de plusieurs employeurs en ce moment. On peut aussi entendre : « les jeunes ne veulent pas travailler (…) ils restent sur la PCU ».  Le taux de chômage a diminué de beaucoup durant la dernière année. Il manquerait même d’emploi… mais comment expliquer la pénurie de main d’œuvre?

Pour mieux comprendre ce phénomène, la spécialiste en ressources humaines, en économie et en sociologie du travail, Diane-Gabrielle Tremblay se tourne vers le phénomène démographique entourant la pénurie de main d’œuvre au Québec. Bien qu’il n’existe pas de recette magique à la pénurie de main-d’œuvre, la spécialiste nous informe sur ce phénomène et quelques pistes de solution.

Les jeunes travailleurs et la pénurie de main d’œuvre

Tout d’abord, la spécialiste a tenu à rectifier le tir quant au taux d’activités des jeunes travailleurs : selon les chiffres du Québec, les taux d’activité et d’emploi des jeunes travailleurs, c’est-à-dire ceux et celles qui sont en emploi ou sont activement à la recherche sont plus élevés que ceux du Canada. Ils sont, donc, davantage présents sur le marché du travail que le reste du Canada. Curieux, non?

Bien sûr, il arrive que certains employés ne soient pas faciles. Certains demandent même de diminuer leurs heures de travail afin de continuer à toucher la prestation de relance canadienne (PCRE). Comment contrer la tentation de la PCRE chez les jeunes travailleurs? Selon Mme Tremblay, la clé se résume en trois points :

  • L’amélioration des conditions de travail
  • L’augmentation salariale dans certains secteurs
  • Les formations offertes

Comme employeur, questionnez-vous : offrez-vous une bonne accueil et intégration? Formez-vous adéquatement la relève? Ces réponses seront des pistes de solutions pour votre stratégie d’attraction de talents…

Par ailleurs, de bonnes conditions de travail ainsi qu’un salaire adéquat seraient davantage attrayants pour les jeunes travailleurs. Sachez que le Québec a davantage rebondit des impacts de la pandémie comparativement à l’Ontario et aux États-Unis. Le phénomène des jeunes travailleurs ne serait, donc, pas si alarmant. Toutefois, qu’en est-il des travailleurs de 60 ans et plus?

Comment recruter différemment?

Avec la pandémie, nous avons connu une chute du taux d’activité chez les 60-64 ans et davantage chez les 65 ans et plus. Toutefois, la spécialiste soulève un fait intéressant : plusieurs personnes âgées de plus de 60 ans resteraient en emploi si leurs employeurs leur offrait de la flexibilité : moins d’heures de travail, accès au télétravail, horaires flexibles, etc. Le problème est que les employeurs refuseraient de leur offrir ce genre de formule et préféraient engager de la main d’œuvre plus jeune. 

Il y a donc lieu de se poser la question : les employeurs devraient-ils être davantage conciliant envers les travailleurs âgés de plus 60 ans? Bien sûr. Vous préférez avoir un employé qui fait moins d’heures ou qu’un poste vacant?

Mentorat et recrutement

De plus, il est conseillé de mieux cibler son recrutement, c’est-à-dire qu’un homme de 60 ans ne sera plus nécessairement attiré par des tâches physiques, mais il sera très confortable dans un poste de services à la clientèle. Les travailleurs d’expérience adorent transmettre leurs connaissances aux plus jeunes. Les tâches de mentorat et de coaching sont très motivantes pour les personnes d’expérience! Pensez-y.

Que retenir sur la pénurie de main-d’œuvre

La pénurie de main d’œuvre touche davantage certains secteurs d’activités, comme la restauration et le commerce aux détails. Il est impératif d’améliorer les conditions de travail, les programmes de formations et le salaire pour attirer la main d’œuvre. Vous devez ajuster vos méthodes de recrutement à cette nouvelle ère du monde du travail. https://bonboss.ca/services/formations-accompagnement/ 

Nous pouvons vous aider. Inscrivez-vous à notre formation : le recrutement créatif. Une formation qui sera vous oser autrement! Parlons-nous: info@bonboss.ca 

Écoutez ou réécoutez l’entrevue complète à l’émission Puisqu’il faut se lever avec la spécialiste Diane-Gabrielle Tremblay: https://www.985fm.ca/audio/411626/la-penurie-de-main-doeuvre-expliquee-par-diane-gabrielle-tremblay-specialiste-en-ressources-humaines-economie-et-sociologie-du-travail 

 

Auteure: Justine McDermott

Que faut-il regarder dans une offre d’emploi?

Lorsqu’on se cherche un nouvel emploi, les premières choses que nous regardons sont, généralement, les tâches et responsabilités, les conditions de travail présentées dans l’offre et la brève description de l’entreprise, lorsqu’il y en a une. Dans ces situations, il est bien difficile de se faire une idée réelle de l’emploi et de l’entreprise pour lesquels nous postulons. En effet, au-delà de la description de poste, accepter un nouvel emploi signifie également intégrer un nouvel environnement de travail, s’adapter à des gestionnaires, particulièrement le boss immédiat, ainsi que l’équipe et sa dynamique. Un nouvel emploi est donc bien souvent synonyme de nouveaux défis. Alors que faire pour trouver le poste idéal pour soi? Découvrez nos conseils.

« Ça y est, je suis prêt pour un nouvel emploi ! »

Nous avons presque tous déjà eu ce discours intérieur, pour rapidement se rendre compte que nous nous perdons dans un océan d’offres d’emploi. Peut-être même avez-vous déjà vécu une situation où vous aviez plusieurs offres sur la table, sans savoir laquelle choisir. Quels critères retenir ?

Bien évidemment, cela dépend de vos préférences. Par exemple, pour plusieurs, le salaire et la proximité du lieu de travail sont des critères considérables dans un emploi. Cela dit, au-delà de ces éléments, le gestionnaire et l’environnement de travail ont un impact énorme sur la satisfaction au travail. Selon nous, ce sont des critères que vous DEVEZ prendre en considération en acceptant une offre d’emploi. Pourquoi? Parce qu’ils auront un impact sur votre bien-être futur et votre qualité de vie. Après tout, nous passons plus de 35 heures par semaine au travail…

Quoi regarder dans une offre d’emploi ?

Saviez-vous que « Pour 75% des employés aux USA, les chefs sont la raison principale du stress au travail »[1] ? Comme mentionné, votre employeur contribuera à votre bien-être au travail. Néanmoins, il est difficile de savoir d’avance si votre futur gestionnaire sera un bon boss ! Dans cette optique, avec son sondage annuel, l’équipe de BonBoss a ciblé les principales compétences les plus recherchées chez les gestionnaires. En d’autres termes, les Québécois et Québécoises se sont prononcés, à savoir quels comportements et compétences sont détenus par un bon patron.

[1] https://sain-et-naturel.ouest-france.fr/mauvais-patron-employes-malades.html

Comment évaluer si vous êtes face à un bon boss ?

Ainsi, dans vos recherches d’emploi, vous ne vous en rendiez peut-être pas compte, mais vous cherchiez réellement un nouveau boss qui est bon. Qu’est-ce qui le rend bon ?

Les bons gestionnaires sont à l’écoute de leurs employés, bien souvent tant au niveau personnel que professionnel. Puis, ils sont compréhensifs et soutiennent leurs employés. Dans votre emploi, votre boss ne deviendra probablement pas votre principal confident. Mais, avoir un boss qui se soucie de notre bien-être, même quand ça ne touche pas au travail, c’est bénéfique. Puis, les bons gestionnaires communiquent. Que ce soit au niveau de leurs attentes, des projets à venir ou de la direction que prendra l’entreprise, les bons boss en parlent. À travers tout ceci, ils sont justes, respectueux et bienveillants. Donc, dans votre nouvel emploi, cherchez ces indicateurs !

Au-delà de l’emploi, qu’en est-il de l’équipe ?

Dans le même ordre d’idées, nous sommes convaincus qu’il n’existe pas de bon patron sans une bonne équipe. L’équipe, leur dynamique, devient donc un critère à observer dans votre recherche d’emploi. Les membres de l’équipe ont-ils l’air de bien s’entendre, d’avoir une synergie ? Est-ce que vous vous sentez à l’aise quand vous les rencontrez ? Si vous avez répondu « non » à l’une de ces questions, il y a matière à la réflexion. En effet, si vous ne vivez pas une bonne expérience de groupe lorsque vous interagissez avec l’équipe, vous devriez réfléchir avant d’accepter l’offre.  Ainsi, si vous avez la chance de rencontrer l’équipe avant d’accepter un emploi, voici nos principaux drapeaux rouges :

  • Tout le monde mange à son bureau sans se parler
  • Les interactions entre les membres de l’équipe semblent inciviles et manquent de respect
  • Vous êtes témoins de commérage à l’égard d’autres employés
  • Tout le monde parle, mais personne ne s’écoute
  • Personne ne semble connaître la mission ou les valeurs de l’entreprise
  • Peu de gens vous sourient lorsqu’ils vous voient
  • Vous sentez une tension dans la pièce

De plus, afin de bien vous faire une idée de l’emploi que vous considérez accepter, nous vous recommandons de poser les questions suivantes à votre (futur) gestionnaire.

  • Comment décrirait-il la culture de l’entreprise et la dynamique de l’équipe ?
  • Quelle est sa philosophie de gestion ?
  • Est-il possible de rencontrer l’équipe avant de passer aux prochaines étapes du processus ?

Vos prochaines étapes

Dans cet article, nous vous avons résumé les principaux éléments à garder en tête lors de la recherche d’emploi. En effet, le monde du travail évolue constamment, et il est important que les chercheurs d’emploi comprennent les éléments qui favorisent un emploi satisfaisant en 2021. La prochaine étape est de comprendre ce qui vous rend heureux en emploi, c’est-à-dire, ce qui constitue le bon poste pour vous. Pour vous aider dans votre réflexion, consultez notre article Le bon emploi pour soi.  

Auteur : Catherine Whitehead

À quoi sert une culture d’entreprise?

Investir dans sa culture d’entreprise est essentiel. Les employeurs qui misent sur celle-ci en récoltent des bénéfices certains. Dans notre dernier article, nous vous présentions  une définition de la culture d’entreprise et les courants théoriques. Maintenant, nous vous expliquons en quoi elle est si importante! Voici 5 bénéfices qui prouveront qu’investir dans votre culture d’entreprise est un bon coup.  

1Attirer les bons candidats pour votre entreprise 

Dans une période de pénurie de main-d’œuvre ou une relance, c’est essentiel de recruter les meilleurs employés. En investissant dans sa culture d’entreprise, elle devient plus forte. Elle est claire et présente autant à l’interne qu’à l’externe. Le processus de recrutement en devient facilité. Pourquoi? Parce que si la culture d’entreprise est bien communiquée aux candidats potentiels, ils se filtreront par eux-mêmes selon leurs attentes, leurs valeurs et leur objectif. Selon notre étude de marché, les chercheurs d’emploi s’intéressent à la culture quand il magasine un emploi. 

 

2. Augmenter le taux de fidélisation des employés 

La culture d’entreprise a un impact direct sur la fidélisation des employés envers leur employeur. Comment instaurer une culture d’entreprise qui les fidélise? Un exemple concret : mettre en place un comité culture. 

Il peut inclure des salariés et des membres de la direction. Ils pourront déterminer les valeurs, discuter des événements sociaux, etc. De cette façon, les travailleurs se sentent écoutés et leur opinion est considérée pendant la création de la culture. Plus ils sont impliqués, meilleur sera leur sentiment d’appartenance. Ce qui bénéficie autant aux employés qu’à l’employeur. 

3. Assurer une ambiance agréable par sa culture

En communiquant de manière claire et précise la culture d’entreprise aux employés, on l’uniformise dans toute l’entreprise. Dans de grosses organisations, des sous-cultures ont tendance à se former dans les différents départements. Ce peut être bénéfique, car des liens plus serrés sont créés entre les membres de chaque équipe. 

Par contre, pour assurer une cohérence dans l’organisation, une culture d’entreprise uniforme est à privilégier. C’est la même chose pour les organisations qui possèdent plusieurs bureaux et succursales. Il faut s’assurer que la culture d’entreprise soit la même partout. Par exemple, un employé qui travaille au bureau de Montréal doit ressentir la ambiance s’il est transféré au bureau de Boston. 

4. Se différencier des autres employeurs par sa culture d'entreprise

Une culture d’entreprise forte permet de se démarquer. C’est un avantage autant pour le recrutement de personnel que pour le développement des affaires. En effet, la culture d’entreprise devient importante pour les futurs salariés, mais aussi pour les clients potentiels. Les consommateurs ont tendance à vouloir acheter dans des entreprises qui reflètent leurs valeurs. La culture d’entreprise peut alors être mise de l’avant dans le marketing pour augmenter les ventes. Elle est donc un bénéfice pour le marketing et les ressources humaines!  

 

5. Rentabiliser l’investissement 

Ce dernier bénéfice est la somme de tous les autres. En investissant dans sa culture d’entreprise, vous investissez en aussi dans le marketing, les ressources humaines, la communication et les ventes. Des impacts positifs se feront sentir sur plusieurs facettes et à long terme. En effet, embaucher un candidat qui correspond à votre culture d’entreprise réduit les coûts de dotation. D’ailleurs, un employé fidèle reste plus longtemps en poste, diminuant ainsi le taux de roulement.  Finalement, une culture d’entreprise transparente attire plus de clients et donc plus de revenus. 

Chez BonBoss, 2021 est l’année de la culture. Y investir, c’est payant! C’est pourquoi elle doit être une priorité dans les stratégies d’affaires. Pensez-vous investir suffisamment dans votre culture? Si vous n’êtes pas certain et que vous désirez vous procurer des outils concrets, tel le culture book, pour bonifier votre culture d’entreprise, contactez-nous!