Qu’est-ce qui différencie un bon gestionnaire des autres? Certains vous répondront: le leadership! Bien que ce terme soit marquant à notre ère, il semble que nous avons à peu près tous une définition différente du concept. Or, la question demeure : qu’est-ce qu’un bon boss ?
Pour répondre à cette fameuse question, bonboss.ca conduit chaque année un sondage auprès de la population générale. Au fil des années, le fil conducteur principal est le suivant. Un bon boss tente constamment de devenir meilleur pour lui, pour son équipe et pour l’entreprise. Toutefois, bien d’autres explications peuvent vous éclairer sur la définition d’un bon gestionnaire.
3 qualités d'un bon boss
Ainsi, en novembre dernier, en plein contexte de pandémie, nous avons demandé « qu’est-ce qu’un bon boss » aux québécois et québécoises. Avec près de 800 répondants, nous avons pu cerner les principales caractéristiques recherchées chez un patron.
Si vous vous demandez en 2021 ce qu’est un bon boss, voici les 3 principales compétences, en ordre d’importance.
1- Écouter et communiquer
2- Agir de manière respectueuse
3- Être compréhensif : un bon boss fait preuve d’humanité et de flexibilité.
Un fait intéressant qui est ressorti de notre sondage est le changement de perception des répondants face à ce qu’est un bon boss. En effet, 27% des répondants ont affirmé que leur perception d’un bon boss a changée. De même, lorsque nous comparons nos résultats de cette année aux résultats du sondage de 2018, nous pouvons constater certaines différences.
Concrètement, en 2018, notre sondage révélait que les deux compétences les plus importantes d’un bon boss étaient le partage de vision et le support dans le travail. Il semblerait donc qu’en 2018, un bon boss était vu comme un motivateur, qui s’assure que ses employés s’accomplissent dans leur travail et leur carrière. En comparaison, en temps de crise, les québécois semblent davantage rechercher du soutien de la part de leur patron. Ainsi, il semblerait que le contexte de pandémie, avec les mesures de confinement et sanitaires, ont changé la perception de ce qu’est un bon boss.
La gestion en contexte d’incertitude
Un fait intéressant qui est ressorti de notre sondage est le changement de perception des répondants face à ce qu’est un bon boss. En effet, 27% des répondants ont affirmé que leur perception d’un bon boss a changée. De même, lorsque nous comparons nos résultats de cette année aux résultats du sondage de 2018, nous pouvons constater certaines différences.
Concrètement, en 2018, notre sondage révélait que les deux compétences les plus importantes d’un bon boss étaient le partage de vision et le support dans le travail. Il semblerait donc qu’en 2018, un bon gestionnaire était vu comme un motivateur, qui s’assure que ses employés s’accomplissent dans leur travail et leur carrière. En comparaison, en temps de crise, les québécois semblent davantage rechercher du soutien de la part de leur patron. Ainsi, il semblerait que le contexte de pandémie, avec les mesures de confinement et sanitaires, ont changé la perception d’un bon boss.
Comment la pandémie a changé la perception sur les bons boss?
Face aux résultats annuels, force est de constater que les québécois accordent plus d’importance au bien-être au travail. En d’autres termes, la santé (psychologique et physique) prend plus d’importance depuis la crise sanitaire.
Voici quelques témoignages de nos répondants face aux compétences de leur gestionnaire.
« Nous sommes dans une nouvelle ère (…) où la bienveillance et la conscience se rencontrent. »
« Par mon bon boss je me suis sentie protégé de cette tempête. »
« Faire attention à la santé de ses employé.e.s est encore plus important que jamais ! »
« On a besoin de boss empathiques et résilients. »
« Ils sont là pour notre protection et bien-être avant tout. ».
Quelles conclusions pouvons-nous tirer ? De manière générale, un bon boss est vu comme le protecteur de son équipe. Ainsi, il est possible d’avancer que lorsque les employés sont orientés vers leur développement professionnel, ils cherchent l’appui de leur gestionnaire dans ce processus. Cela dit, quand la sécurité des employés est remise en question, ceux-ci semblent vouloir avant tout une protection contre cette menace. En somme, selon nos résultats, l’importance accordée aux compétences d’un bon gestionnaire correspondent aux besoins principaux qu’ont les gens, qui dépendent du contexte dans lequel ils se trouvent.