La carrière d’un gestionnaire est jalonnée de défis, d’apprentissages et d’accomplissements. Mais lorsqu’approche la retraite, une question émerge, souvent silencieuse mais profondément significative : Que vais-je laisser derrière moi?
Si cette réflexion peut sembler personnelle, elle touche pourtant l’organisation tout entière. Un legs, ce n’est pas qu’un transfert de connaissances. C’est une empreinte, un élan, une contribution durable qui inspire et guide les générations futures.
Pourquoi parle-t-on si peu du legs des gestionnaires?
En entreprise, la fin de carrière est souvent perçue comme un départ, un vide à combler. On se concentre sur la relève, les compétences à transférer et la transition, mais rarement sur ce que ressent le gestionnaire. Pourtant, il s’agit d’une transformation identitaire. Après des années à résoudre des problèmes, prendre des décisions et guider des équipes, le sens du travail change.
Comme l’explique Robert Atchley, cette phase de « préretraite » est une étape de réflexion où le gestionnaire souhaite s’assurer que son parcours ait un impact positif. Laisser un héritage devient alors une façon de boucler la boucle, de partir avec le sentiment que son travail a porté ses fruits.
Mais laisser un legs ne se résume pas à des manuels de procédures ou à des listes de tâches. Un legs, c’est une marque humaine, unique et durable.
L'héritage prend différentes formes
1. La relève inspirée
Un jeune gestionnaire confie qu’il a été formé, épaulé et inspiré par un mentor. Voilà un legs qui ne se quantifie pas mais qui laisse des traces profondes. Parfois, ce simple geste – croire en quelqu’un et investir son temps – change des trajectoires de carrière.
2. Le projet audacieux
Certaines personnes voient dans leurs dernières années une occasion d’oser : implanter un nouveau processus, transformer une pratique, ou même réaliser un projet auquel elles croient depuis longtemps. Cet héritage dépasse la simple transmission, car il transforme l’organisation.
3. La sagesse partagée
Les erreurs, les succès, les intuitions… Les gestionnaires expérimentés possèdent une sagesse qui mérite d’être transmise. Non pas sous forme de leçons magistrales, mais à travers des échanges sincères, du mentorat, ou des conseils ponctuels qui trouvent écho au bon moment.
Comment soutenir la création d'un legs selon BonBoss?
Les organisations jouent un rôle clé pour permettre aux gestionnaires de valoriser leur fin de carrière. Voici quelques pratiques gagnantes :
1. Sensibiliser et écouter : Parlez ouvertement de ce besoin de léguer. Souvent, les gestionnaires n’osent pas exprimer ce qu’ils aimeraient accomplir.
2. Proposer un accompagnement : Un coach ou un conseiller peut les aider à clarifier leur idée d’héritage et à la concrétiser.
3. Offrir des ressources dédiées : Pourquoi ne pas allouer un budget ou du temps pour développer un projet qui laissera une empreinte durable?
4. Valoriser chaque forme de legs : Que ce soit un projet formel ou un transfert informel de savoirs, chaque contribution compte.
5. Revoir l’expérience gestionnaire en se penchant sur l’étape de la pré-retraite. Communiquez avec nous pour en savoir plus.
L'héritage d'un gestionnaire, c'est l'avenir d'une organisation
Quand une organisation accompagne un gestionnaire dans cette étape, elle ne fait pas que valoriser ses années de travail : elle s’assure aussi d’un transfert précieux de valeurs, de vision et de savoir-faire. C’est ce qui transforme une fin en un début. Un début d’impact, d’inspiration et d’évolution.
Et vous, que souhaiteriez-vous léguer à votre équipe ou votre organisation?
Le legs, c’est votre histoire, votre signature. Prenez-en soin.
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